Située
au nord de l’Italie, cette ligne relie Verona,
dans les plaines nord-italiennes, à Brennero,
qui est dans les montagnes (le col du Brenner,
ca vous dit quelque chose ?), tout au nord. Donc
partons de Verona, et en route pour l’ascension !
Verona
est une ville très richement décorée. La gare
est magnifique, et dès le décollage, les bâtiments
se raréfient pour donner une belle campagne, typiquement
italienne. On circule le long de la route, le
long de champs et de vignes. Si au début la progression
est plutôt lente, on accélère vers le milieu du
trajet, pour aller au maximum de la vitesse autorisée
sur la ligne, à savoir 160 km/h. Donc on progresse,
le décor est vraiment beau. On ne s’ennuie pas
(du moins au début…), et les gares sont magnifiques.
Les infrastructures ferroviaires (signaux etc)
sont bien faits, et ca roule vraiment bien. Le
décor change très vite : de plaines, on passe
d’un seul coup à un tunnel à travers la montagne,
et sitôt après le tunnel, plus rien, à nouveau
des plaines. On longe un fleuve, que l’on franchit
par la suite sur de très beaux ponts. On dépasse
de grandes usines, des villes, des triages, on
traverse une forêt… en bref, on fait vraiment
une jolie balade dans les paysages typiquement
italiens! Puis le paysage change subitement :
on se retrouve dans une vallée, les versants se
font plus proches, on grimpe tout doucement. Admirez
au passage la jolie ville de Trento, très bien
ralisée, riche en décors, et intéressante. Ensuite,
on franchit des cultures, la pression de la montagne
se fait plus forte. Tellement forte que le sol
est enneigé ! En effet, Brennero est situé assez
haut par rapport à Verona, donc attention à la
montée… L’ascension commence en pente très douce.
En dépit des nombreux triages et usines, vous
constaterez que les habitations et autre signes
de civilisation commencent à se faire rares. On
franchit même quelques tunnels ! La montée se
fait plus forte, et le nom des gares est sous-titré
en suisse. Admirez-moi un peu ce beau paysage ! !
Vignes d’un côté, vallée de l’autre… on ne sait
vraiment plus où donner de la tête. La ville de
Bressanone est toujours là pour vous rappeler
qu’il y a quand même un tant soit peu de civilisation
humaine dans ces montagnes, qui peuvent paraître
bien tristes, exceptés toute cette verdure. Les
tunnels refont leur apparition, ca monte beaucoup.
Pas de doute, on est bien en pleine montagne.
Et voilà Brennero, terminus du voyage !