Située
bien sûr en en Ile de France, cette ligne représente
comme son nom l’indique la ligne du RER C. Vous
allez donc circuler en pleine banlieue parisienne,
au cœur de Paris même, aussi bien en surface que
dans les tunnels.
Mettons-nous
en route sans plus attendre ! Prenons les commandes
d’un Z 20900 au départ d’Orly, en suivant la 1ere
activité. Nous constatons qu’effectivement, il
y a beaucoup d’immeubles. Quand on va en direction
d’Austerlitz, on constate qu’il y a de plus en
plus de bâtiments, et que quand ce ne sont pas
des habitations, ce sont des usines. La gare d’Austerlitz
est très bien réalisée, mais la ligne principale
passe par la gauche, en direction des tunnels :
en effet, une fois la bibliothèque F. Mitterrand
dépassée, le paysage change radicalement : la
progression se fait dans un interminable tunnel
noir et stérile, entrecoupé de gares. Seule la
section entre le Champ de Mars et propose un petit
passage à découvert, avec franchissement de la
Seine à la clef. A cet endroit, il y a un choix
entre 2 directions : à droite, pour la section
de découvert dont je viens de vous parler. On
continue, on rentre à nouveau dans de looooooongs
tunnels, et on ressort (enfin ! !) Perreire-Levallois
avec le choix d’aller à droite (court et inintéressant)
ou à gauche, donc vers Argenteuil. Le passage
à découvert n’est pas d’un intérêt illimité, mais
les paysages contrastent bien avec le reste, donc
ca vaut quand même la ballade. A Ermont Eaubonne,
la ligne se sépare avec à gauche Argenteuil et
à droite, au bout de quelques kilomètres sympas,
Pontoise.
Retournons en arrière, vers la station Champ de
Mars : a gauche, encore des tunnels… mais pas
pour longtemps ! Section à l’air libre, très urbaine.
Ensuite, encore du souterrain, mais succédé à
nouveau par du plein air. A Versailles-Chantier,
la ligne se scinde en 2 parties : tout droit,
le paysage est plus léger, presque « campagnard »,
et la ligne s’arrête sur une bifurcation, à St
Quentin en Yvelines. Tout droit, le paysage est
tout aussi léger, et la ligne s’arrête à quelques
kilomètres de là, au Château de Versailles. A
Versailles-Chantier, il y a des voies derrière
vous : elles rejoingent Orly-ville, donc section
en plein air. En effet, peu après Orly se trouve
Choisy-Le-Roi : il s’agit là d’un important nœud
de liaisons avec le nord, l’ouest, et le sud de
la ligne. Nous connaissions le nord, nous venons
de décrire l’ouest, attaquons-nous dès à présent
au sud !
Après quelques instants en plein air, sur fond
de barrages et de magnifiques décors bien variés
comme on les aime, on circule sur une quadruple
voie, et nous voici à Juvisy, avec notamment le
triage de Villeneuve St George. Assez imposant,
et un embranchement sur la gauche vous y conduit,
et un autre un tout petit peu plus loin vous expédie
à Corbeil. Sur la voie principale, il y a un tout
petit embranchement après Savigny en direction
de la ligne sur la partie Ouest de tout à l’heure.
Si on continue la section principale, on tombe
à Bretigny sur Orge avec à nouveau un choix :
à gauche, Etampes : section de ligne très intéressante,
avec nombreux bâtiments. On circule sur une partie
à 4 voies, on longe un gigantesque triage, mais
là, surprise, le décors perd soudainement de son
intérêt. Il y a moins de choses, en un mot on
s’ennuie soudainement. A droite, Dourdan. Même
remarque, on s’amuse bien au début puis l’ennui
nous guette. Dommage ! Je ne m’étendrai pas plus
sur la déco : en effet, elle n’est pas très variée
à ces endroits, et on risque de s’ennuyer ferme,
et assez vite. Ils sont cependant assez beaux,
et à défaut d’être diversifiés (je parle du sud
de la ligne), ils ne sont pas moches, c’est déjà
çà.
Mais
bon, il ne faut pas trop en demander non plus :
la ligne prend beaucoup de temps à être explorée
de fond en comble, et l’auteur ne s’est pas amusé
à refaire chaque arbre et chaque construction
non plus. Voilà, la petite promenade est terminée.
Pour faire bref, je me contenterai de dire que
cette ligne est très très intéressante à certains
endroits, mais que certains passages mériteraient
d’être revus et un peu plus approfondis. Mais,
elle (la ligne) est déjà très imposante sur le
disque dur (2 Go), donc il ne faut pas trop en
demander non plus ! ! Bref n’attendez pas, si
vous êtes un francilien, que vous avez envie de
parcourir un trajet que vous faites peut-être
0tous les jours, que vous avez toujours rêvé de
faire du RER ou que tout simplement vous avez
envie de tuer le temps en vous promenant sur cette
ligne absolument gigantesque, n’attendez plus et
téléchargez-là ! !