Située
dans l’Ouest de la France, la LN3 dite « LGV Atlantique »,
est parcourue principalement par des TGV Atlantique,
puis quelques Réseaux Tricourants… reliant Tours
à Paris-Montparnasse, par Vendôme et Massy TGV,
elle a également un embranchement vers Le Mans.
Au
sud de la ligne, on part donc de Tours. La marquise
est magnifique, comme le reste de la gare d’ailleurs.
Les aiguilles nous font arriver progressivement
quelques kilomètres plus loin à St Pierre des
Corps. Ensuite, direction la LGV… donc on prend
la petite bifurcation, et en avant ! On quitte
la section classique très bien réalisée, pour
attaquer la partie LGV. Voyons ce qu’elle a dans
le ventre ! Ensuite, il est temps de se lancer
à 300 km/h. Les kilomètres se suivent, mais malheureusement,
ils se ressemblent un peu trop. Le paysage est
conforme au vrai, c’est à dire, pas assez varié.
Les courbes sont très longues, les lignes droites
encore plus. Les repères TVM sont situés à la
bonne distance les uns les autres, ce qui est
réaliste. Les séquences de ralentissement sont
donc plus faciles à suivre que sur la LGVMed,
car les repères sont plus espacés. En effet, la
TVM300, utilisée sur la LGVA, est plus ancienne
que la TVM430 utilisée sur la LGVMed. Sinon, après
avoir dépassé Vendôme, on voit une jonction sur
la gauche : ce sont les voies pour Le Mans, mais
on ne peut pas y aller dans le sens où on va.
Un peu plus loin, il y a un passage intéressant,
qui rompt un peu la monotonie de la partie rapide :
on longe une voie classique, sur quelques kilomètres.
C’est
toujours amusant de circuler à 300 et de croiser
d’un côté un autre TGV Atlantique et de l’autre
de croiser une Caravelle qui se dandine sur cette
voie non-électrifiée. Un peu plus loin, la LGV
se rapproche de Paris, d’où une limite de vitesse
plus basse. On ne sort pas encore de la LGV, mais
on ralentit quand même. Les bâtiments se font
plus nombreux, les routes et les voitures aussi,
puis vient une longue, très longue série de tunnels.
Néanmoins
bien réalisés, ils ne sont pas inintéressants
à parcourir. Enfin, on arrive vers Massy TGV.
Gare sous-terraine, elle est mignonne mais sans
plus. Malgré tout, elle arrive à pic, puisque
ca nous manquait, un peu d’originalité sur cette
ligne. Enfin, on quitte la LGV et nous voilà en
banlieue parisienne. Les voies y sont extrêmement
nombreuses, bien détaillées, et c’est un plaisir
d’y circuler. L’arrivée à Montparnasse se fait
en face de la tour du même nom. Vous aurez remarqué
nombre de dépôts, de voies de garage, de bifurcations :
cela contribue à restituer « l’ambiance » des
gares terminus parisiennes, véritables nœuds ferroviaires…
Parlons un tant soit peu de l’embranchement pour
Le Mans : La LGV n’y est pas beaucoup plus variée,
et la section classique non plus.
Dommage,
mais néanmoins la gare du Mans y est belle. Pour
faire bref : les sections classiques sont globalement
bien réussies et intéressantes à parcourir. Seules
la section jusqu’au Mans est moins intéressante.
La partie LGV est un peu lassante, mais c’est
toujours aussi bien de rouler à 300 en rase campagne.
En un mot comme en cent : ligne intéressante,
mais qui peut paraître un peu « longue » une fois
à vitesse de croisière. Téléchargez-là, vous ne
regretterez probablement pas !