Les locomotives électriques par rapport aux
diesels sont plus performantes.
L'énergie
totale appelée (y compris les pertes en ligne et
les pertes dans les sous-stations) est inférieure
de 20 %. Le nombre de pannes est beaucoup plus faible,
les durées et les coûts d'entretien sont divisés
par 2,5.
Mais
l'absence de norme européenne, en matière d'alimentation
électrique, a imposé la réalisation de machines
bi, tri et quadri courants, adaptables à tout ou
partie des normes 1 500 et 3 000 V en courant continu,
25 000 et 15 000 V en courant alternatif (respectivement
à 50 Hz et 16 Hz 2/3). C'est ainsi que, dans son
parc de locomotives électriques, la SNCF dispose
notamment de la CC 65 000 (2 boggies à trois essieux
porteurs chacun), de 5 900 kW, mono-courant ; de
la CC 21 000 de 5 900 kW, bi-courant ; de la BB
22 200 (2 boggies à deux essieux porteurs chacun)
de 4 400 kW, bi-courant, la plus répandue ; de la
CC 40 100, quadri courant, développant de 3 670
à 4 480 kW suivant ses conditions d'alimentation.
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